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Anne Paule Mousnier

Anne Paule Mousnier

Les Femmes du Placard…quand les silhouettes féminines des origines sortent de la paroi…

 

Au cours du printemps et de l’été 2013 et de l’automne 2014, Anne-Paule Mousnier a entrepris un travail d’immersion dans la grotte du Placard à Vilhonneur (16).Thomas Lebreuvaud, photographe, l’a suivie dans son aventure pour constituer un reportage photographique de cette expérience.

Les œuvres présentées ici restituent la rencontre de cette plasticienne avec ce lieu, cet habitat si particulier, et avec les gravures solutréennes de plus de  20 000 ans, qui ornent certaines parties de la grotte.

« J’aime remonter le chemin des origines de l’humanité… retrouver les traces de ces artistes lointains.

Les  peintures, sculptures, gravures, figuratives ou symboliques, me sont à la fois, énigmatiques et évidentes, fortes et émouvantes dans leur finesse.

Elles entretiennent le mystère et les hypothèses sur le rôle de ces premiers « hommes »…Chasseurs-cueilleurs, artistes, chamanes…Je vous propose de remonter le temps, et de parcourir mes interprétations des figurations solutréennes, de découvrir les femmes cachées du Placard…un chemin entre les expressions des origines et celles d'aujourd'hui… »

Réalisations graphiques, dessins à l’encre de chine sur impressions lithographiques, créés in situ et gravures sur plaques d’aluminium, pastel à l’huile.

Les Femmes du Placard… quand les silhouettes féminines des origines sortent de la paroi…

La question de la représentation de la féminité est arrivée naturellement dans mon travail artistique, et c'est en parcourant l’histoire des arts, que j'ai découvert les femmes de la préhistoire…Aux origines de l’humanité, j’ai retrouvé les traces de mes sœurs lointaines, des traces figuratives et symboliques de celles qui ont traversées des millénaires jusqu'à nous, sous formes de sculptures, de gravures ou d’amulettes.

Quelles étaient leurs places, leurs rôles ? Qui les représentait ? Avec quelle signification ? Dans quel contexte sociétal ?...

Les figurations féminines du paléolithique sont nombreuses :

Des premières gravures vulvaires aurignaciennes (environ 34 000 ans BP), aux sculptures des « Vénus » stéatopyges du Gravettien (environ 25 000 ans BP), en passant par « les femmes sans tête » schématiques du Magdalénien (environ 12 500 ans BP).

Elles se sont révélées à moi comme une source d’inspiration intarissable.

Je vous livre mon regard émerveillé porté sur ces dernières…